Italie
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Prêtre partisan, il fut un activiste de la résistance dans le Val Conca, au point que son presbytère dans l'église de Farneto di Gemmano devint un point de ralliement pour les partisans, les traînards et les réfractaires, devenant même le siège du Cln (Comité de libération nationale) clandestin dans la région
La fréquentation de ces lieux a conduit Mercanti à demander au représentant du CUMER (Comando unico militare Emilia Romagna) d'effectuer une inspection pour vérifier si une brigade de partisans pouvait être créée en Basse-Romagne. La proposition est rejetée au motif que la région n'est pas adaptée à l'accueil d'un grand nombre de partisans. Début juillet, le prêtre participe à l'assaut de la ville de Gemmano afin de casser le registre de la population pour éviter l'appel d'air républicain. Au cours de la perquisition, un certain nombre de documents et de cartes d'identité vierges envoyées au CUMER de Bologne ont également été saisis.
Toutefois, l'épisode pour lequel Don Marcaccini est devenu célèbre s'est produit le 6 septembre 1944, lorsque les Allemands étaient à la recherche de Gianni Quondamatteo, qui s'était échappé du presbytère et s'était réfugié dans un ravin du ruisseau Ventena. En représailles, les Allemands s'emparent de six hommes des abris voisins et les menacent du peloton d'exécution pour avoir aidé Quondamatteo à s'enfuir. Le curé de la paroisse, don Antonio Marcaccini, tente de les sauver en leur expliquant que Quondamatteo n'est pas un partisan et qu'ils sont innocents. Après des tentatives infructueuses, don Marcaccini se porte volontaire à la place des 6 fusillés ; ce geste convainc l'officier allemand de libérer les otages et de quitter le village.