L'opération Jubilee était une opération combinée, c'est-à-dire que les trois branches de l'armée ont été utilisées : La marine, l'armée de terre et l'armée de l'air.

La Royal Air Force a joué un rôle important dans l'opération, qui prévoyait le débarquement par mer de milliers de soldats canadiens sur quatre plages. Des commandos ont également débarqué à l'est et à l'ouest des troupes canadiennes.

Les Français libres ont également subi des pertes, avec cinq hommes tués. Ils sont commémorés sur le mémorial de l'aérodrome.

Le commandant François Fayolle rejoint l'armée de l'air en 1939 et est affecté en Algérie en 1940. Il ne veut pas reconnaître l'armistice allemand avec la France en 1940 et se rend à Gibraltar puis en Angleterre à bord d'un chalutier. Il est promu chef d'escadron le 1er août 1942 à la tête de l'escadron britannique n° 174. Il participe à l'opération Jubilee ; son Hawker Hurricane s'abîme en mer.

Dans la même escadrille se trouvait l'officier Maurice Halna du Fretay, dont le Hawker Hurricane a été abattu en mer au large de Dieppe. Il n'a pas de tombe connue. Sa famille était issue de la noblesse bretonne, son père était baron. Pour fuir la France en 1940 après l'armistice, il a reconstruit un avion dans la maison familiale et l'a piloté jusqu'au Dorset, en Angleterre. Sur la queue de son Hurricane était écrit "Breizh dalc'h mad", ce qui signifie "Bretagne, tiens bon !".