Champ de Bataille

Les Algonquins traversent la Seine

France

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Itinéraire

Le 27 août 1944, en fin de matinée, le régiment Algonquin (régiment canadien d'infanterie) franchit le pont désormais nommé Major C K Crummer, qui enjambe l'Eure, puis la Seine. Une tête de pont doit être établie sur les rives nord de la Seine pour permettre à d'autres forces canadiennes de traverser.

Depuis la rive sud à Criquebeuf-sur-Seine, le régiment algonquin traversa la Seine sous les tirs d'obus et atteignit la rive nord en fin de matinée.

Le terrain que l'on voit aujourd'hui est très similaire à celui qu'auraient vu les Algonquins. Leur objectif était d'avancer jusqu'au village de Sotteville-sous-le-Val. De la rive jusqu'au village, il y avait une grande étendue de terrain ouvert qui menait à une voie ferrée au sud du village. Au-delà du village, le terrain s'élève brusquement jusqu'à une crête qui domine toute la région.

Alors que la compagnie D avançait, elle fut soumise à un feu nourri de la part des Allemands depuis le côté est du village et depuis Igoville, à deux kilomètres de là, à l'est. La compagnie B la suit et tente d'atteindre les hauteurs au nord, là où se trouve aujourd'hui un château d'eau.

La compagnie B est accueillie par un feu nourri en provenance des hauteurs, comprenant des canons automoteurs, des véhicules blindés de transport de troupes et de l'infanterie. Le caporal William LaFontaine réussit à tirer une bombe Piat (charge creuse) sur le canon automoteur et à l'éteindre, mais il sera tué au cours de cette action. Il est aujourd'hui enterré au cimetière canadien de Calais.

À 18h, la compagnie A a consolidé le côté est du village en passant par la zone de la compagnie D. La compagnie B est restée du côté ouest du village. La compagnie B reste à l'ouest du village. Tout au long de la soirée et de la nuit, les Algonquins restèrent sous l'observation des Allemands, avec des tirs de snipers et de mortiers sur leurs positions.

À la fin du 27 août 1944, cinq hommes du régiment Algonquin avaient été tués en sécurisant les rives nord de la Seine.

Le jour suivant, le 28 août, les prisonniers de guerre commencèrent à passer à l'arrière des lignes canadiennes. On remarqua qu'un grand pourcentage d'entre eux étaient d'apparence mongole et japonaise. Ces hommes auraient fait partie des volontaires auxiliaires "Hilfswilliger" originaires d'Union soviétique et recrutés, sous l'autorité d'Hitler, pour combattre pour l'Allemagne nazie.

Adresse

​Rue du Villae​