Champ de Bataille

S'emparer du port de Calais

France

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Itinéraire

S'emparer du port de Calais.

La veille, un cessez-le-feu a été conclu, mais il s'est terminé par la poursuite des combats par les forces allemandes, qui ont reçu l'ordre de fortifier et de défendre la zone portuaire afin d'empêcher les forces alliées de l'utiliser, ce qui l'a rendue inutilisable. Les forces canadiennes, quant à elles, étaient prêtes à reprendre le combat dès la fin du cessez-le-feu. Elles pensent qu'il s'agit d'une tactique de retardement de la part des forces allemandes.

À 18h, la compagnie D du CSR avance vers la citadelle, à l'ouest de la ville. Les compagnies B et C suivent rapidement. Alors qu'ils s'attendaient à une résistance féroce de la part des forces allemandes, ils n'ont rencontré que des Allemands qui se sont rendus.

À 19h, le CSR a avancé dans la ville et atteint le phare, qui surplombe le port. Les positions défensives autour du port résistent encore, mais la compagnie C a avancé dans certaines des fortifications et y a trouvé des troupes allemandes désireuses de se rendre. Deux soldats canadiens, le capitaine Schjeldrup et le sergent de compagnie Major Berry, entrent dans l'un des forts sous un drapeau blanc pour discuter d'une reddition avec le commandant allemand. Cependant, ce dernier ne veut pas négocier avec les forces canadiennes avant la fin du dîner. Les trois hommes dînent ensemble, après quoi le commandant allemand accepte de remettre la garnison, mais seulement à un officier du régiment. Le major Crofton doit le rencontrer à 02h, le 1er octobre 1944.

La rencontre a lieu et le commandant allemand offre la reddition à une condition : les soldats canadiens ne les remettront pas à des civils français. Il craint en effet des représailles contre lui et ses hommes pour l'occupation et les privations endurées. Cette condition est acceptée et l'ordre de se rendre à 7h est donné.

À 7h, les prisonniers de guerre commencèrent à quitter les forts et les défenses, escortés par les troupes canadiennes jusqu'aux cagettes des prisonniers de guerre. Le quartier général du régiment était auparavant installé dans le phare, un espace confiné. A 17h00, ils ont été déplacés de l'autre côté du canal et installés dans un ancien hôpital allemand (le grand bâtiment aujourd'hui utilisé par Nexans France). A cette époque, un autre hôpital se trouvait là où se trouve aujourd'hui le parking de la gare maritime, au nord du bâtiment de Nexans.

Calais a été libérée, mais le CSR note que la zone autour de la Citadelle a été "Caened", une expression liée à la dévastation de la ville de Caen (Normandie), après des semaines de combats et de bombardements autour du Jour J, le 6 juin 1944. Les écluses des canaux et du port ont été gravement endommagées par les forces allemandes et ont posé des problèmes aux équipes de réparation qui sont intervenues rapidement.

Adresse

​Place Henri Barbusse​