Un débarquement dans le port de Harlingen semblait probable, aussi la ville fut-elle entourée, côté terre, de Luftlande-hindernisse (obstacles destinés à empêcher les atterrissages d'avions), de Panzer-sperren (murs de chars) et de champs de mines. La ligne de chemin de fer pouvait également être fermée en cas de besoin.

Pour la "protection" de la côte, des structures telles que les Vorstrand Hindernisse étaient utilisées. Il s'agissait de constructions à trois pieds en béton et en fer avec une pointe en spirale en fer. Ces trépieds étaient placés dans la mer, dépassant de l'eau à marée basse, mais invisibles à marée haute. L'idée était qu'en cas d'invasion, les bateaux de débarquement alliés resteraient coincés sur ces trépieds.

Ces trépieds étaient entreposés dans le port, à cet endroit précis.

Les habitants de Harlingen, malgré les panneaux d'avertissement, ne semblaient pas très impressionnés par les champs de mines. C'est pourquoi le maire, membre du Nationaal-Socialistische Beweging in Nederland (Mouvement national-socialiste néerlandais), a publié des affiches dans toute la ville, mettant en garde contre l'accès à ces zones et menaçant d'emprisonnement les personnes qui les enfreindraient.

Pendant la guerre, Harlingen a également été régulièrement bouclée par les forces allemandes, par exemple lorsqu'elles s'attendaient à un débarquement de parachutistes.